Bonjour,
Je me présente. Je m'appelle Jessika. J'ai aujourd'hui 20 ans.
Je me suis mariée en Mai 2oo5. N'ayant jamais eu de relations sexuelles avant mariage, je ne savais pas trop ce que c'était l'ovulation, prise de tempé... prise de tête quoi !!
Tout ça pour dire que 1 mois et une semaine pile après notre mariage, j'ai fait un test et il était positif, soit le 21 Juin 2oo5. Date de conception, fin Mai.
Tout se passais bien. Aucune nausées, aucun maux de coeur, grossesse parfaite quoi !!
Malheureusement, début Juillet, maux de ventre qui commence. Je ne panique pas.
Ça continue, je décide de me rendre à l'hopîtal du Haut-Richelieu.
Ils disent que c'est c'est bénin, c'est normal. Ils me renvoient chez moi.
Dans tout le mois de Juillet 05, j'ai dû me rendre aux Urgence 7-8 fois pour des maux de ventre. Je n'ai jamais eu droit aux échos. Seulement des PDS qui montrait que le taux évoluait bien et qu'il n'y avait aucun problème.
C'est dans la journée du 4 Août 05, durant une relation... J'ai dit à mon homme de sortir, je sentais que quelque chose n'allais pas du tout...
Il est sorti, et là, cris d'horreur, prise de panique, tremblotante et énervée, je vis là sur son membre... du sang !!
Prise de panique, je téléphone rapidement à ma grand-mère pour qu'elle avertisse ma mère que je me rendais sur le champs à la même hopîtal.
Mon homme et moi partons donc à l'hopîtal, j'étais si je me souvient bien à 11e semaine d'aménorrhée. J'avais eu quelques jours avant un rdv chez gygy pour entendre le coeur, ce que nous n'avions d'ailleurs pas entendu. Elle disait que le placenta bloquait surement le son, qu'il était sur le dessus, elle m'a même pas envoyé passé d'écho.
Donc, arrivée à l'hopîtal, j'ai du patienter 1 heure avant de me faire reçevoir au triage (!)... Qd l'infirmière m'a vu et que je lui ai tout raconter elle n'y est pas aller par 4 chemins et m'a dit 'Il n'y a plus rien à faire'... Ils m'ont envoyé dans une cabine, j'ai patienter durant 2 hre dans le cabinet. Puis, hop direction écho. Écho pelvienne, mauvaise nouvelle. Pour être sûre, il me passe une échoe endo-vaginale, mauvais nouvelle confirmée. Grossesse arrêtée depuis la 7e semaine de grossesse. Le petit sac était vide, le médecin explique que le corps a dû auto-désintégrer le petit bébé que je portais. C'est alors que j'ai réaliser que mes maux de ventre sont appararus au même moment où la grossesse arrêtée datait. J'étais furieuse. Ils m'ont renvoyés à la maison me disant de téléphoner à Gygy pour schédulé un curetage puisque mon corps ne réalisait pas la fc et n'aurais jamais expulsé le sac gestationnel de lui-même.
Donc le lendemain, télépphone à gygy, elle me demande d'aller la voir. On va donc à Granby. Je la rencontre, curetage obligatoire.
On va quelques rues plus loin, nous nous rendons au Centre hospitalier de Granby, là où ma mère m'avait donné naissance 19 ans plus tôt, où ma grand-mère avait donné naissance à ma mère et là où j'avais décidé de donner naissance à mon petit bébé à naître.
Donc le curetage a eu lieu vers la fin de l'après-midi, ils ont refait une écho pour confirmé le diagnostic du Haut-Richelie. Même version.Ils m'ont alors installés sur l'étage des accouchements. Là où en même temps, une de mes amies venait d'accoucher. Il m'ont mis dans une chambre remplis de berceau vide. Une grand chambre où l'écho des petits cris de naissance résonnaient de partout.. Ça été un des moments les plus difficiles de ma vie.
Après le curetage, j'ai été gardé en observations 45 minutes. Là où on a les plus grosse crampes, j'imagine que ça ressemble un peu à des contractions amplifiées... Je ne sais pas, c'était BB1 que je venait de perdre. Et maintenant BB2 n'est toujours pas là.
Je l'attend avec impatience, en espérant pouvoir faire le deuil de la perte de mon premier bébé.
Voilà mon histoire.